Si le 11 juin lors de la venue du TIMM (Télé-imagerie-médicale-mobile) pour la campagne régionale de vaccination itinérante la fréquentation avait été faible puisqu’une centaine de vaccinations supplémentaire aurait pu être réalisée il en allait autrement ce vendredi après-midi. Depuis quelques jours la ligne téléphonique de Peyre en Aubrac était en surchauffe. Les prises de rendez-vous se sont multipliées si bien qu’aux personnes qui sont venues faire leur deuxième injection s’est rajoutée une centaine supplémentaire pour une première injection. Jacqueline BAGOUET, (première adjointe à Saint Sauveur de Peyre) était bien occupée pour accueillir et inscrire les volontaires. Si le mois de juin venu bon nombre de Français considérait la crise sanitaire comme derrière nous et se sont éloignés des centres de vaccination le virus avec son nouveau variant a montré qu'il ne prenait pas de vacances. La quatrième vague est bien là avec un nouveau casse-tête pour l’exécutif et le parlement qui a dû examiner dans l’urgence la loi qui devrait entrer en vigueur d’ici quelques jours après le feu vert du conseil constitutionnel. Se faire ou pas vacciner relève d’un choix personnel* et individuel qui ne peut être contesté. Ceux qui sont opposés pour diverses raisons ne se privent d'ailleurs pas de manifester. Nous ne sommes pas en dictature. Cependant comme l’ont souligné notamment des victimes de la shoah il est inadmissible que soit utilisée l’étoile jaune. Aussi dans le prolongement de ce propos il m’a paru intéressant de reprendre un article paru dans le quotidien l’Humanité le mercredi 21 juillet 2021 intitulé « 1943 Tout l’effroi du nazisme dans les yeux d’un enfant ». Michel GUIRAL
*sauf bien évidemment pour les professions où la vaccination sera obligatoire