L’État a signé le 17 mars 2022 avec la SNCF Voyageurs une nouvelle convention qui organise l’exploitation des trains d’équilibre du territoire (TET) pour la période 2022-2031. L’objectif est d’augmenter sur ces trains le nombre de voyageurs de 20% dans les 10 ans à venir. Parmi les 80 trains concernés par cette convention figure le Clermont-Ferrand-Béziers. Concernant les trains de nuit trois lignes sont citées : le Paris-Briançon-Nice ; Paris Toulouse Rodez-Albi Paris-Lourdes. Le train Paris -Aurillac pourrait être rajouté à cette convention par une avenant au contrat avant la fin 2023. Toutes ces lignes seront ouvertes progressivement à la concurrence comme le prévoit la loi de réforme ferroviaire de 2018. Ces ouvertures se feront par lots mais on apprend que certaines relations comme la nôtre Clermont-Ferrand-Béziers pourraient être cédées aux régions avant l’expiration de la convention en 2031. Enfin le besoin de financement pour les trains est de 1,73 milliard ‘euros sur dix ans. La contribution de l’État étant constante jusqu’en 2025. Selon l'expression bien connue du diable qui se cache dans les détails nous percevons bien que là ou le bat blesse c’est le transfert de notre ligne vers la région Occitanie et une contribution de l’État constante jusqu’en 2025 soit dans trois ans. Comme nous le voyons bien des incertitudes demeurent quant à la pérennité de cette ligne mais pour ne pas froisser les électeurs en période électorale on renvoie à plus tard les décisions. Quel décalage entre les annonces et la réalité du terrain sur lequel nous étions hier matin à la rencontre des cheminots à proximité du PN108. Avec leur machine ils effectuent un contrôle et serrage des attaches. C’est une opération minutieuse puisque sur une journée ils réalisent 1 km de voie. Entre Saint Chelly d’Apcher et Marvejols la ligne compte 48 km. La réfection de la voie est normalement prévue mais les cheminots rencontrés restent dubitatifs sur toutes les annonces.